Foire aux questions

De Disposition de clavier bépo

Cette page est destinée à recevoir les réponses aux questions courantes. La prochaine fois que vous voyez une question à laquelle nous avons déjà beaucoup répondu… c’est pour ici !

Questions générales

Comment installer la disposition bépo ?

Toutes les explications pour Windows, Mac, Linux et FreeBSD sur la page à propos de l'installation du bépo.

Quand sortira la version 1.0 ?

Quand elle sera prête ! Le processus est engagé, mais aucune date n'est fixée par avance.

Est-ce que cela vaut le coup d'apprendre bépo dès maintenant ?

Oui ! Pour plusieurs raisons. Pour commencer les modifications apportés sont de plus en plus minimes. Ensuite, si vous ne tapez pas à dix doigts c’est un bon moyen pour apprendre. Ajoutons qu’une fois la disposition bépo connue, les modifications des versions suivantes ne sont jamais très importantes : elles touches deux, voire trois touches, on apprends vite ce type de petites inversions. Pour finir le gain est toujours très important comparé à la disposition azerty.

Existe t-il des claviers vendus en bépo ?

Malheureusement non (mais il n’est pas impossible que ça arrive sous peu…). Mais ce n’est pas très grave, car la disposition bépo est conçue pour être utilisée avec une frappe à dix doigts et sans regarder le clavier. On conseille même, pour faciliter l’apprentissage de bépo, de conserver son clavier avec les touches d'origine, et de ne pas y coller des étiquettes ou un cache bépo. Au début, on pourra s'aider d'un schéma du clavier bépo, et très vite, ce ne sera plus nécessaire !

Par ailleurs, si votre entourage ne souhaite pas utiliser la disposition bépo, il est très facile de passer d’une disposition de clavier à une autre sur les système d’exploitation actuels.

Quelle est la licence de la disposition bépo ?

Toutes les informations légales.

Questions techniques

Pourquoi refaire une disposition Dvorak francophone alors qu’il en existe déjà une ?

La disposition dvorak-fr nous semble présenter des problèmes auxquels nous avons apporté des solutions qui nous semblent profitables.

Pourquoi les guillemets français (« et ») sont-ils en accès direct, alors que les logiciels de traitement de texte remplacent automatiquement les guillemets anglais (") ?

Premièrement, le remplacement automatique n'est pas une fonctionnalité de tous les logiciels de rédaction, loin de là. En particulier, la plupart des logiciels de courriel n'ont pas de mécanisme évolué (voire aucun mécanisme) de traitement du texte tapé.C'est aussi le cas de bien des éditeurs de texte, d'un grand nombre de CMS et interfaces d’édition de blog, etc.

Pourtant, dans ces applications, on a aussi besoin de citer et de nuancer ; ce à quoi servent les guillemets. Et puis surtout, il ne faut pas raisonner à l’envers : l’usage de cette conversion automatique s'est répandu précisemment par ce que les guillemets français ne sont pas disponibles sur le clavier, et pas l'inverse. En créant la disposition bépo, nous avons l’occasion de corriger ce point, nous le faisons. N’oublions pas que les guillemets sont tout aussi spécifiques du français que le « é » ou le « ï ». Il est donc bien évident que c'est aussi un acte « militant » qui vise à promouvoir une écriture correcte de la langue française, du point de vue typographique.

À ce propos, précisons que les guillemets ouvrants («) doivent être suivis d’une espace insécable (Maj.+espace), et que les fermants (») doivent en être précédés.

Pourquoi ne pas mettre l’espace insécable en AltGr ? Pourquoi est-il en Maj. ?

Cette possibilité a été mise en balance, discutée et testé en concurrence de la position actuelle : Maj. + [espace].

Il est possible que le critère déterminant soit le fait que le pouce, mis en flexion sous la paume de la main pour appuyer sur AltGr, ne remonte pas assez vite une fois la combinaison en AltGr accomplie (en terme biomécanique,la combinaison AltGr+main droite n'est pas terrible). Certes, ce n'est pas grave dans le cadre de l'usage des guillemets, mais ça l'est pour les autres combinaisons en AltGr suivies d'un espace, puisque le signe composé est le plus souvent invisible (à ce propos, GEdit permet de rendre les insécables visibles ; pour les autres éditeurs, il doit être possible de régler la coloration syntaxique ?).

AU final, l'insécable doit rester en Maj., ne serait-ce que pour les autres symboles qui ont besoin de l'insécable et qui se trouvent en Maj. : « : », « ; », « ? », « ! ».

Pourquoi débattre de petites modifications qui semblent insignifiantes ?

Parfois, les modifications discutées semblent ne rien changer à l’ergonomie générale du clavier… Globalement, ce n'est pas faux, car de toute façon, comparé à l'Azerty, le Bépo (et les autres claviers dvorak francophones) permettent un gain énorme à tous points de vue (ergonomie, facilité d'apprentissage, rapidité de la frappe). Mais si ce sont des gains minimes, ils ne sont pas pour autant nuls. Ce sur quoi nous travaillons désormais est précisemment l'amélioration de petits points de détail afin d'essayer de satisfaire un maximum d'utilisateurs.

Ces changement sont aussi plus « visibles » dans des conditions de frappe plus « extrêmes ». Nous entendons par là, qu'à partir d'une certaine vitesse, les détails des combinaisons de touches deviennent importants et parfois décisifs, car ils conditionnent la facilité et la rapidité les enchaînements, et entrent en ligne de compte dans l'apparition de tensions et de fatigue après un certain temps de frappe. Pour donner une analogie simplificatrice, un matelas très mou, qui peut sembler très confortable au premier abord durant le court essai en magasin, peut se révéler très néfaste pour le dos et le cou à l'usage. Somme toute, jauger l'ergonomie en règle générale est compliqué, car au-delà la première impression « logique » se cache une seconde, l'expérience réaliste, en durée comme en usages, qui inclue parfois des paramètres auxquels non initialement pris en compte, par oubli ou méconnaissance.

Les petits réglages et rodages actuels vont donc dans ce sens, et il faut du temps pour les faire.

Les chiffres, entre rangée du haut et pavé numérique

Vu leur fréquence d'utilisation par rapport aux autres caractères, les chiffres ne méritent pas un accès direct. La langue française comporte en effet nombre de caractères spécifiques en plus des 26 lettres : é, à, è, ç, etc. Ceci nous contraint à déplacer des symboles vers la rangée du haut (et, incidemment, à passer les chiffres en Maj. si on veut conserver un accès direct à ces caractères d'usage courant).


De plus, les chiffres sont accessibles en accès direct une fois CapsLock enfoncé (ce qui n'est pas le comportement par défaut de CapsLock sur les autres claviers, qui n'est pas un ShiftLock). Cette exception existe pour simplifier l'existence de ceux qui n'ont pas de pavé numérique indépendant et/ou pas de touche fonction/NumLock sur leurs portables. D'ailleurs, même sur les claviers qui en possèdent, ce n'est pas la panacée, car il faut déplacer le bras droit pour atteindre le pavé numérique ou faire des manipulations supplémentaires pour utiliser le NumLock. Il est toutefois conseillé d’utiliser ces dispositifs quand on a plus d'une dizaine de chiffres à taper.