« Dispositions » : différence entre les versions

De Disposition de clavier bépo
mAucun résumé des modifications
(Catégorisation)
 
(2 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 11 : Ligne 11 :


== Clavier à accords ==
== Clavier à accords ==
''Accords ou alternance, mais pourquoi pas les deux ?''
''Accords ou alternance, pourquoi pas les deux ?''


Pour ne pas rester enfermer dans les méthodes de saisie tradionnelle utilisent les notions d'alternance des mains/doigts. Un clavier en accord va à l'encontre de ces notions : le principe est d'utiliser plusieurs doigts en même temps (accords) en limitant le nombre de touches disponibles sur l'objet (8 à 10 en général, une par doigt). Les claviers en accords, quelle que soit leur forme, sont manipulé de manière plus synchrone (que l'asychonisme habituelle décrit par les méthodes de dactylographie). En faisant l'analogie avec la rythmique en musique ou en jonglerie (méthodes de lancer des deux mains) on peut spéculer l'existence d'appareil ou dispositions pour des méthodes de saisies polyrythimiques (un rythme par doigt) où l'on mélangerait asychrone (frappe classique), synchrone (frappe en accords). Des doigts font des accords d'autres non, tout
Les méthodes de saisie tradionnelles utilisent les notions d'alternance des mains et des doigts là où un clavier à accords va à l'encontre de ces notions : le principe est d'utiliser plusieurs doigts en même temps (accords) en limitant le nombre de touches disponibles sur l'objet (8 à 10 en général, une seule par doigt).  Quant les méthodes de dactylographie classiques donnent une touche par doigt par temps, asynchronisme (même pour la saisie des touches mortes « en cascade » on rencontre une « succession », un enchainement de touches qui finit sur un phénomène « d'accord »), la méthode de saisie sur un clavier à accord permet de pressions multiples de touches simultanément. Les claviers à accords, quelles que soient leurs formes, sont manipulés de manière parfois plus synchrone. En réalité en faisant l'analogie avec la rythmique en musique ou en jonglerie (méthodes de lancer des deux mains) on peut imaginer l'existence d'appareil ou dispositions pour des méthodes de saisies qu'on pourrait nommer « polyrythimiques » (un rythme par doigt) où l'on mélangerait asynchrone (frappe successive classique), synchrone (accords). Des doigts font des accords pendant que d'autres non, chacun à leur rythme, le tout de manière cohérente (polyrythme).


Ces claviers en accords peuvent être vu en « mode pince » ou paume ouverte (à plat)
Malgré l'inspiration possible dans le domaine musical de par les divers rythmes et notions d'accord développés depuis une centaine d'années, peu de claviers et dispositions à accords existent :
*à documenter…
*…
 
Une raison de plus de les distinguer des prochaines dispositions de clavier : du point de vue de la forme ces claviers en accords peuvent être vu en « mode pince » ou paume ouverte (à plat).


== Main « en pince » ==
== Main « en pince » ==
Ligne 120 : Ligne 124 :
== Liens externes ==
== Liens externes ==
* [http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Keyboard_layouts La catégorie ''keyboard layout'' sur la Wikipédia anglophone]
* [http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Keyboard_layouts La catégorie ''keyboard layout'' sur la Wikipédia anglophone]
[[Catégorie:Disposition]]

Dernière version du 2 novembre 2013 à 11:23

Le concept de disposition intègre différents aspects de la communication humaine avec les machines. Une disposition (layout en anglais) est globalement un outil pour transcrire un langage humain à une machine. Le mot disposition inclut implicitement un ensemble de notions sous-jacentes : formes des périphériques de contrôle, claviers, manettes, surfaces tactiles ; formes des touches, boutons et interrupteurs mécaniques (déclencheurs physiques) ; des arrangements des fonctions souhaitées sur ces touches ; de la méthode d’accès à ces boutons en vue d'exécuter ces fonctions.

Depuis l'invention des machines, l'homme cherche a les contrôler et les manipuler pour profiter au maximum de leurs fonctionnalités avancées. L'interfaçage personne-machine a évolué en adaptant les machines à la morphologie humaine, par souci d'accessibilité/ergonomie accrue niveau biomécanique humaine ou de pénibilité réduite point de vue travail à fournir. Un constat simple est que dans l'industrie nos machines-outils ou notre poste de travail personnel sont maintenant « contrôlés » par des ordinateurs individuels. Le périphérique le plus répandu pour communiquer avec ces ordinateurs est un clavier (et sa souris). La « disposition » (type) de clavier la (le) plus répandu(e) est la disposition « normalisée 104-5 touches » (clavier plan/plat à rangées de touches décallées). Ces claviers d'ordinateurs possèdent une disposition spécifique des caractères alphanumériques sur leurs touches, la plus répandue est la disposition américaine : le qwerty.

Les dispositions les plus courrantes sont donc aujourd'hui toutes principalement basées sur deux choses :

  • la forme du « clavier d'ordinateur à 10x touches plutôt standard, elle n'est généralement pas ergonomique pour l’être humain ;
  • l’arrangement des lettres et autres symboles du langage pour ces claviers n'est pas adpatée à un langage humain (le qwerty n'est pas plus adapté à l'anglais que l'azerty au français qu'une disposition de type alphabétique par exemple).

Coté humain, le sens mis en avant est le toucher. Une disposition est liée à nos mains. L’extrémité de nos doigts est très innervée et compte de nombreux récepteurs tactiles (calculs de pressions micrométriques à notre insu). Des concepts de dispositions de différentes formes sont venus plus ou moins naturellement pour faire évoluer les premières dispositions de claviers. Il existe de nombreuses autres façons de voir ce que pourrait ou devrait être une disposition, commençons par les moins courantes pour voir le chemin dans lequel on a pu s'enfermer avec nos dispositions et claviers actuels.

Clavier à accords

Accords ou alternance, pourquoi pas les deux ?

Les méthodes de saisie tradionnelles utilisent les notions d'alternance des mains et des doigts là où un clavier à accords va à l'encontre de ces notions : le principe est d'utiliser plusieurs doigts en même temps (accords) en limitant le nombre de touches disponibles sur l'objet (8 à 10 en général, une seule par doigt). Quant les méthodes de dactylographie classiques donnent une touche par doigt par temps, asynchronisme (même pour la saisie des touches mortes « en cascade » on rencontre une « succession », un enchainement de touches qui finit sur un phénomène « d'accord »), la méthode de saisie sur un clavier à accord permet de pressions multiples de touches simultanément. Les claviers à accords, quelles que soient leurs formes, sont manipulés de manière parfois plus synchrone. En réalité en faisant l'analogie avec la rythmique en musique ou en jonglerie (méthodes de lancer des deux mains) on peut imaginer l'existence d'appareil ou dispositions pour des méthodes de saisies qu'on pourrait nommer « polyrythimiques » (un rythme par doigt) où l'on mélangerait asynchrone (frappe successive classique), synchrone (accords). Des doigts font des accords pendant que d'autres non, chacun à leur rythme, le tout de manière cohérente (polyrythme).

Malgré l'inspiration possible dans le domaine musical de par les divers rythmes et notions d'accord développés depuis une centaine d'années, peu de claviers et dispositions à accords existent :

  • à documenter…

Une raison de plus de les distinguer des prochaines dispositions de clavier : du point de vue de la forme ces claviers en accords peuvent être vu en « mode pince » ou paume ouverte (à plat).

Main « en pince »

Le pouce préhenseur s'oppose naturellement aux autres doigts. Dans cette position il retrouve plus de mobilité. C'est la façon de tenir une balle sphérique à une ou deux mains (ou un sandwich circulaire) : les deux pouces devant, les autres doigts en opposition.

À deux pouces

Sur une surface tactile multipoint réduite il est généralement préférable d'utiliser ses deux pouces pour la saisie plutôt que pl Après les dispositions à dix doigts (deux mains), ou celle à cinq (une main) sur clavier, il existe des dispositions pour les deux pouces (seulement) sur un écran multitouch.

On peut citer :

À une main

  • interface tactile sur l’avant-bras opposé (chez Microsoft il me semble)


À deux mains

  • grosse manette (comme celle des consoles de 3e génération) : niveau clavier ça donne quelque chose du genre Alphagrip
  • projets divers de matériel avec un interfacage recto-verso (tacticle ou bouton) (à décrire)
  • gants/interrupteurs au contact de chaque doigts
  • on peut aussi imaginer une sorte de clavier sphérique (façon de tenir une boule), hémisphérique (tenir un crâne humain) ou éllipsoïdale (un ballon de rugby)… ses aspects sont peu étudiés aujourd'hui mais pourtant communs dans les aventures de science-fiction (pourquoi n'est ce que de la fiction ? ça semble tout à fait logique).

Main « applatie »

Le pouce est utilisé comme les autres doigts où il a une mobilité réduite en amplitude. Où comment d'un clavier musical clavecin (?), on invente le piano, puis la machine à écrire et on en arrive aux claviers plats de nos ordinateurs « modernes ».

À deux doigts

En général les index : hunt and peck typing (à décrire)

À n doigts

Bien des méthodes personnelles de saisie non standardisées.

À une main

(à dev)

  • dispo standard : dvorak us, bepo fr version d'amic,
  • frogpad
  • dispo d'A2 (ou comment faire d'un clavier décalé standard un clavier orthogonal pour une main)… à dev

À deux mains

Qwerty, qwertz et azerty

Le QWERTY est la première disposition de machine avec un clavier largement utilisée. Elle a été créée dans le but de réduire les chances de blocage des premières machines à écrire, en écartant les digrammes les plus fréquents de la langue anglaise (contrairement à une idée communément répandue, le but n'était pas de ralentir la frappe). Selon plusieurs études, la disposition qwerty n'est pas si mauvaise en terme d'ergonomie. Elle est par exemple bien meilleure qu'une disposition alphabétique.

La disposition qwerty (ou une variante), réalisée pour des anglophones, est utilisées dans plusieurs pays francophones, comme le Canada ou la Suisse. (En Suisse, on utilise une disposition QWERTZ, qui ne diffère de la qwerty que par l'interversion de Y et de Z.)

La disposition AZERTY est une adaptation à la langue française de la disposition QWERTY. Cette page de Wikipédia est une bonne présentation de cette disposition. Plutôt que la recopier ici, nous vous encourageons à la consulter.

Il existe plusieurs variantes de clavier azerty, selon les pays (clavier français, clavier belge), selon les fabricants (clavier Apple), ou selon le jeu de caractère utilisé (clavier latin-9).

International

Anglais

  • Dvorak Simplied Keyboard (DSK) et DSK international adaptée à la langue anglaise.
  • Carpalx keyboard layout optimizer : XFU et QBU. La méthode utilisée pour créer ces deux dispositions repose sur : une amélioration de la disposition de touche basée sur un algorithme génétique et une évaluation du cout de la frappe basée sur le chemin parcouru et une carte d'accessibilité des touches. On peut cependant regretter que la carte d'accessibilité soit peu travaillée, que seules les touches contenant déjà des lettres aient été déplacées et que les touches contenant des caractères de ponctuation n'aient pas été prises en compte.
  • The Arensito keyboard layout : cette disposition est conçue spécifiquement pour les claviers Kinesis et Maltron.
  • Capewell keyboard layout : Qwerf, C-dvorak et la future disposition Capewell encore en développement.
  • Colemak keyboard layout : conserve les lettres QWAZXCV comme en QWERTY-US, ce qui préserve la plupart des raccourcis bureautique courants. Son auteur, Shai Coleman, estime qu'il y a aujourd'hui (juillet 2008) 2 600 utilisateurs réguliers (45 000 téléchargements de pilotes), ce qui en fait la disposition ergonomique la plus utilisée après le DSK.

Français

Breton

Allemand

Voir aussi les variantes Ristome, de-ergo et eMeier, toutes spécifiques à l'allemand.

Espagnol

Russe

  • Fonis Ofta : comme l'admet l'auteur, « Le Fonis Ofta n'a pas pour but d'accélérer la composition de texte », mais d'épargner à l'utilisateur la charge mentale de deux claviers (russe & anglais) complètement différents. Néanmoins des aménagements ont été faits dans le but d'avoir une frappe équilibrée. Afin d'établir un bon compromis entre les deux claviers, l'un cyrillique pour le russe, l'autre roman pour l'anglais, Les lettres romanes sont en regard de leur transcription cyrillique habituelle (exceptions: w–ш, x–ж, c–ч). Ctrl droit sert de bascule entre les deux claviers, et Alt droit de passage temporaire (utile pour taper les chiffres en russe).

NB: le lexique assez cru utilisé par l'auteur sur son site n'engage aucunement l'équipe du bépo.

  • Diktor : ce clavier est un équivalent dvorak pour le russe. Il est très conventionnel dans sa conception : usage de 103 touches (la touche [²] est conservée du clavier américain), pas de touche morte ni d'AltGr (sauf pour la lettre ё, souvent remplacée dans les textes par е), pas de caractères supplémentaires (sauf $€«»™©®, en AltGr). Les minuscules des signes mou ь et dur ъ sont placées sur la même touches, les majuscules sont relayées en maj sur la première rangée. Translittération :
` 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 * =
__ c ь â , . z v k d č š ŝ
___ u i e o a l n t s r ĭ \
____ f ė h y û b m p g ž

Turc-F

Cela est à vérifier, mais il semble que le clavier turc-F (disponible par défaut sous windows) ait été créé dans une optique d'optimisation. Cela expliquerait sont allure radicalement différente des schémas classiques.

Voir également pour le clavier bulgare et le clavier letton (dont les voyelles sont cependant distribuées étrangement).


Liens externes